samedi 22 novembre 2008

Traffic aérien

En aviation de ligne ou d'affaire, pour se rendre d'un point A à un point B on utilise ce que l'on appelle des voies aériennes.
Ces voies sont déterminées par les aides à la radionavigation situées au sol, où par des points virtuels précis, utilisés par les ordinateurs de bord (GPS / FMC etc...).

Aujourd'hui les voies aériennes sont de plus en plus occupées, et le train-train quotidien des milliers de vols qui traversent la Terre ne cesse d'augmenter.

Un des buts des GPS est de désengorger ces autoroutes des airs en permettant de procéder directement vers une destination ou vers un point, et non de suivre ces voies aériennes obligatoirement.

Gain de temps = gain d'argent, surtout dans l'aviation où chaque minute compte, tant au niveau des passagers, dont certains sautent d'un avion à un autre durant une escale, qu'au niveau de la consommation de carburant, devenue une priorité pour les compagnies aériennes.

De nos jours, un bon pilote n'est plus seulement celui qui vole le plus sécuritairement possible, ni celui qui fait le plus bel atterrissage ou donne le meilleur confort aux passagers.
C'est aussi et surtout celui qui fera son vol le plus économiquement possible.

Vidéo démonstrative d'une journée de vol sur notre planète.

mardi 18 novembre 2008

14h00, le 18 novembre 2008




14h30





15h00




15h30



jeudi 13 novembre 2008

89.3

Ça pourrait être la fréquence d'une radio FM, mon poids en kilogrammes ou encore un nombre d'heures de vol d'un pilote, mais il n'en est rien !
89.3 cents (0.893 $Ca), c'est le prix du litre d'essence ordinaire (SP95/98 en France) à l'heure actuelle !





Ce qu'il faut savoir, c'est qu'au Québec le prix de l'essence varie très rapidement. Il suit le cours du baril de pétrole, qui avoisine les 59 $US à ce jour.

Alors qu'en France, "le prix que l’on paie à la pompe est beaucoup plus élevé que le prix de revient de ces produits. Pourquoi cette différence ? Elle provient de la fiscalité du pays consommateur. Pour les trois grands pays européens (Allemagne, France, Grande-Bretagne), l’ordre de grandeur moyen de la taxe sur les produits pétroliers représente les trois quarts du prix de vente du produit.


Les taxes:

Plus précisément, 1 euro d’essence (SP 95) correspond approximativement à :
- 30 centimes de coût de production du brut et de fiscalité du pays producteur,
- 2 centimes de transport du brut,
- 5 centimes de raffinage du brut,
- 3 centimes de distribution de l’essence,
- 60 centimes de taxe pétrolière revenant à l’Etat.

Aux Etats-Unis, la taxe sur les produits pétroliers ne représente qu’un quart du prix de vente. C’est pour ça que l’essence y est beaucoup moins chère qu’en Europe. Malheureusement, une essence peu chère n’incite pas les consommateurs à faire des économies d’énergie !
La taxe sur les produits pétroliers représente entre 10 et 20 % des budgets des 3 grands pays européens."

Source : http://www.planete-energies.com


Entre la crise des crédits, le réchauffement climatique, un pétrole qui baisse, mais le Jet Fuel toujours aussi cher, et les compagnies qui ferment...
Il va falloir revoir les différentes émissions polluantes et leurs répercussions sur le réchauffement climatique s'il n'est pas déjà trop tard, avec l’engagement ambitieux de maintenir le même niveau global d’émission de gaz à effet de serre dans un contexte où le transport aérien devrait doubler d’ici 2050, selon Yves Galland, le président de Boeing France.

Aussi bien que la crise financière peut avoir un impact direct et immédiat sur les compagnies. C’est ce qu’avait expliqué Richard Branson (papa de Virgin) lors d’une interview sur Fox News le 10 octobre dernier : Virgin Atlantic aurait pu « disparaître » si la Halifax Bank of Scotland (HBOS) avait fait faillite.

La compagnie britannique y avait en effet un dépôt d’un milliard de livres, qu’elle n’a pas pu récupérer lorsque la banque a frôlé la banqueroute.

Le danger passé, Virgin Atlantic a recouvré ses fonds et envisage à présent d’en utiliser une partie dans la recapitalisation de Virgin America...


La hausse du prix du kérosène a incité les compagnies aériennes à investir dans des appareils neufs, plus performants, pour réduire leur consommation, donc leurs dépenses en carburant. Les carnets de commandes des deux constructeurs Boeing et Airbus sont pleins pour au moins sept ans.

Carburants synthétiques, biocarburants de seconde génération, générateurs auxiliaires de puissance par piles à combustible…
Le quel va nous sortir de cette crise et cette lutte contre le réchauffement climatique ?

Source: http://jr.skynetblogs.be


En attendant, je continue toujours d'apprendre à devenir instructeur (un bon). Etrangement, j'en suis à l'exercice 10 : "Autonomie maximale et distance franchissable" qui permet d'expliquer à un étudiant comment voler sur une longue distance et/ou un temps long, à la meilleure économie de carburant...

Photo du jour...

mercredi 5 novembre 2008

Time after time

C'est fou tout ce que l'on apprend lorsque l'on fait un cours d'instructeur !
Des connaissances aéronautiques plus poussées, de la pédagogie, du raisonnement, des facteurs humains, etc...

Je suis en train de finir mes leçons d'apprentissage de base pour un pilote privé, avec l'exercice sur les virages.
Mon premier examen d'instructeur approche, d'ici le début du mois de décembre.
C'est un examen écrit sur la réglementation aéronautique, les facteurs humains, la pédagogie, les principes d'apprentissage en instruction, et sur les connaissances générales. On prépare cela comme à chaque fois... à fond !

Mon retour en France est prévu un peu avant les fêtes de Noël, pour un mois environ.
Ça va bientôt faire 2 ans que je suis ici au Québec, et je suis de plus en plus content de mon aventure. Pas évident tous les jours d'être loin de la famille et de ma superbe région natale, mais j'ai la chance de faire ce que j'aime, et dans une magnifique province de cet immense pays ! Il faut savoir faire des sacrifices, autant les faire tant qu'on le peut !

Mon objectif est de finir mon cours d'instructeur de vol fin mars 2009, et donc d'avoir ma licence d'instructeur (Classe 4), afin d'enseigner aux Cadets de l'air, qui viennent faire leur cours entre le mois de juin et août dans notre école.
Les Cadets sont des jeunes étudiants d'environ 17 ans qui passent leur licence de pilote privé en 6 à 7 semaines environ.
Ce délai assez court est excellent pour un nouvel instructeur, que je serai. Rien de mieux pour nous former, le temps d'avoir des étudiants plus "réguliers", qui quant à eux, font une formation de pilote pour en faire carrière ou pour le loisir en général.

En attendant je continue de travailler, la route est encore longue, beaucoup de travail personnel, mais c'est tellement intéressant que je ne vois pas le temps passer... et me lever le matin en ayant l'envie de travailler c'est le bonheur !

samedi 1 novembre 2008

Changement de nom

Bonjour lecteurs,

Changement de nom de domaine pour "Juju-pilote", qui devient maintenant "www.pilotepro.fr"

Merci à tous pour vos commentaires, emails et encouragements...

Juju